mardi 8 mai 2007

Putain, 2 heures !

Deux heures. J'ai la sensation que mon état de grâce a duré deux heures.

Ben oui, j'ai commencé à sentir que ça allait merder fort, et vite, dès 22h à la Concorde, dimanche, quand Mireille Mathieu et Jean Manson (mais où il est encore allé les chercher ces deux-là, Saussez ?!?) ont commencé à se crêper le chignon devant 30.000 personnes et 15 millions de télégogos, là, juste à côté de moi, à cause d'un conflit de Narcisses et de "Oh Happy Day" vs. "1000 Colombes" (j'te jure...). Ben ouais, promis, dès ce moment-là, j'ai senti que j'avais mangé mon pain blanc.

C'est comme l'idée de me laisser me mettre un coup dans le nez dès le dimanche soir au Fouquet's. Pas être capable d'émerger avant midi moins le quart le lendemain, même pour un départ en vacances, tu m'diras ce que tu voudras, mais elle a de quoi se marrer jaune, d'emblée, la France qui s'est levée tôt pour m'envoyer la foutre dans le colletard pour un quinquennat entier. Quant à celle qui a décidé d'envoyer les gamins péter les vitrines dès 20h01 le dimanche soir, j't'en parle même pas (ah ça, je sais pas si y vont gagner plus, mais y bossent déjà plus, les copains CRS du côté de la Bastille)...

Bref, mon jean' pas repassé, la haie d'honneur ridicule des grouillots du Fouquet's, mon lever péniblissime avec des poches pas possibles sous les yeux (pourtant Teissier m'avait envoyé son esthéticien me refaire une double séance de botox le matin-même) : tout, absolument tout, était placé sous le signe de l'improvisation minable dès le premier jour (bon, OK, officieux) de ma "Présidence".

Et ce con de Guéant qui me fait la "divine surprise" de m'envoyer sur le yacht à 200.000 euros la semaine de Bolloré au lieu de me laisser aller me biturer tranquille comme prévu chez Clavier !

C'est tellement énorme de connerie que personne n'arrive à croire que c'est pas fait exprès. J'ai vu que Schneidermann (j'adore son blog, à ce connard gauchiste ; peux pas m'empêcher d'y jeter un œil 2, 3 fois par jour... Faut que je pense à en reparler à Gégé Miller, de cette connerie de dépendance-là... ), Schneidermann, donc, en est déjà à imaginer que cet étalage ridicule de snobisme friqué au fric de nouveau riche fait partie d'une stratégie de com' : j'occuperais les écrans pendant que "mes hommes" (!) appliqueraient notre programme anti-peuple. Putain, si seulement on était capable d'autant de vista... (Je me demande si y'aurait pas moyen de virer Saussez et de le remplacer par Schneiddy... Ben quoi, on a bien réussi à acheter cette grosse tanche d'Allègre ?)

Bon, je vais repiquer une tête dans le jacuzz de Vincent, histoire de reprendre un peu mes esprits (ça aussi, Gégé Miller me l'a bien dit que c'était important : me rafraîchir régulièrement entre les deux chacras de la colonne, pour éviter les crises...), et puis je reviens faire le point.

Putain de blog ! Si on m'avait dit qu'à ça aussi je serais accro un jour...

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Mdr, comme disent les djeunes. :-)

Anonyme a dit…

Aah que j’suis content mon p’tit Niko, si tu savais. Que je t’aime ! Depuis l’jour qu’on attendait ça Laeticia et moi, de pouvoir revenir s’la couler douce au pays, tu nous as pas trahi, t’as tenu parole, t’es un vrai de vrai, t’as vraiment bien burné mon gars ! Ah qu’le coup du bouclier fiscal, t’as allumé le feu mec, c’est Rock’n’roll ça ! Qu’est ce qu’on se faisait chier en Suisse…Laeticia passait son temps à s'gaver de Milka et puis j’commence à en avoir marre de collectionner les montres :-(. En plus de ça, j’me suis engueulé avec mon banquier, j’te dis pas le merdier, il est temps que j’me trouve un autre banquier (heu non… une banquière :-) une qui saura m'éviter de m'retrouver devant les portes du pénitencier, hihihi).

Alors quand t’en auras marre du jacuzz de Vincent, j’t’emmène faire un tour sur ma Harley, ah que c’est promis!

Ton pote Johnny

Niko a dit…

OK, Jean-Phi, merci ; c'est sympa, ton petit mot, mais je t'ai déjà dit : ni sur scène, ni à la télé, ni sur le blog, tes hommages au bouclier et tout le toutim... 'tain, tu te souviens quand même du brief de Thierry, non ? J'étais à côté de vous dans les chiottes, pour ton dernier engueulo en date, celui de dimanche soir au resto ! Ça va finir par rentrer dans ta petite tronche de Belge fini à la bière ou pas ? Je te jure, je sens que je vais avoir besoin de retourner dans le jaccuzz en moins de deux avec tes "comments" à la con... 'Tain... (Et c'est quoi, les herbes dont elle me reparlait dimanche, l'autre Zaraï de mes tempérées ?!? Je retrouve plus le bout de cône sur lequel j'ai noté...)